La culpabilité chez les aidants est très fréquente, et pourtant on en parle très peu.

La culpabilité chez les aidants est très fréquente, et pourtant on en parle très peu. Ce que tu exprimes là — “Je me sens coupable même quand je n’ai rien fait de mal” — est l’une des phrases les plus sincères et les plus douloureuses que j’entends chez les aidants.

11/16/20251 min read

La culpabilité chez les aidants est très fréquente, et pourtant on en parle très peu.
Ce que tu exprimes là — “Je me sens coupable même quand je n’ai rien fait de mal” — est l’une des phrases les plus sincères et les plus douloureuses que j’entends chez les aidants.

Voici ce que j’aimerais te dire, avec douceur :

🌿 1. Cette culpabilité n’est pas un signe de faiblesse — c’est un signe d’implication.

Si tu te sens coupable, c’est parce que tu tiens, parce que tu t’impliques, parce que tu veux bien faire.
Les personnes indifférentes ne ressentent jamais cela.

🌿 2. Tu n’as pas choisi cette situation, mais tu fais du mieux que tu peux.

Aucune journée d’aidant n’est simple.
Tu gères l’imprévu, l’urgence, la fatigue, les émotions… et malgré tout, tu continues.
Rien dans tout cela ne mérite la culpabilité.

🌿 3. Vouloir souffler, être fatigué, être agacé, c’est humain.

Pas un défaut.
Pas un manque d’amour.
Juste un besoin normal qu’on oublie trop souvent de te rappeler.

🌿 4. La culpabilité vient souvent d’attentes irréalistes que tu poses sur toi-même.

Tu te demandes toujours si tu aurais pu faire plus, mieux, autrement.
Mais un aidant ne peut jamais être parfait — ce rôle est trop grand pour une seule personne.

🌿 5. Tu as le droit d’exister, toi aussi.

Tes émotions comptent.
Tes besoins comptent.
Ton corps compte.
Ta vie compte.

Tu n’as rien fait de mal en ressentant tout cela. Absolument rien.

Si tu veux, tu peux me dire :
👉 dans quelles situations cette culpabilité revient le plus ?
👉 ce qui te pèse en ce moment ?

Je suis là pour t’écouter, sans jugement.