Ce que les aidants ne disent jamais :

Description de l'article d15 vérités que personne n’ose exprimer

11/16/20253 min read

🔥 Ce que les aidants ne disent jamais : 15 vérités que personne n’ose exprimer

Un article sincère et sensible basé sur des témoignages anonymisés d’aidants.

Être aidant, c’est aimer.
Mais c’est aussi porter, endurer, s’adapter, et parfois… tomber en silence.

On parle beaucoup des responsabilités, du dévouement, des “héros du quotidien”.
Ce qu’on dit moins, ce qu’on dit presque jamais, ce sont les vérités intimes, souvent contradictoires, que vivent les aidants chaque jour.

Voici les 15 vérités que de nombreux aidants m’ont confiées, mais qu’ils n’osent pas exprimer à voix haute.

1. “J’aime la personne que j’aide… mais parfois j’ai envie de fuir.”

Le paradoxe le plus tabou : aimer profondément et ressentir l’envie de mettre tout en pause, juste pour respirer.

2. “Je me sens coupable même quand je n’ai rien fait de mal.”

Coupable d’être fatigué.
Coupable de dire non.
Coupable de vouloir du temps pour soi.
La culpabilité est une seconde peau pour beaucoup d’aidants.

3. “Je rêve d’une journée normale.”

Pas forcément d’un voyage, pas d’un miracle : juste une journée sans vigilance constante, sans imprévu, sans urgence.

4. “Je suis plus seul(e) que ce que les gens pensent.”

Entouré mais isolé.
Présent pour l’autre, mais rarement soutenu avec la même intensité.

5. “J’en veux parfois à des gens qui n’y sont pour rien.”

À la famille éloignée, aux professionnels qui ne comprennent pas, au système, au destin…
Et parfois soi-même.

6. “Je suis fatigué(e) d’être fort(e).”

On les félicite pour leur force, mais cette force est souvent un masque, une obligation, un rôle joué faute d’options.

7. “Je me sens invisible.”

L’attention va à l’aidé — c’est normal.
Mais l’aidant, lui, disparaît peu à peu du champ de vision des autres… et parfois du sien.

8. “Je m’oublie, même quand je sais que je ne devrais pas.”

La théorie, on la connaît : “Prenez soin de vous”.
La réalité : impossible, ou presque.

9. “Je garde ma souffrance pour ne pas inquiéter.”

Les aidants filtrent tout : leurs peurs, leurs larmes, leurs frustrations.
Ils protègent tout le monde… parfois au détriment d’eux-mêmes.

10. “J’ai peur de l’avenir, mais aussi peur d’imaginer un avenir sans l’autre.”

Pensée douloureuse, ambivalente, et pourtant extrêmement commune.

11. “J’ai besoin d’aide, mais je ne sais pas comment la demander.”

Par pudeur, par habitude, ou parce qu’on ne veut pas déranger.

12. “Je ne dis pas toujours la vérité sur ma fatigue.”

“Ça va, merci.”
Souvent vrai… en surface seulement.

13. “Parfois je regrette des choses, et ça me détruit de le reconnaître.”

Personne n’en parle, mais des regrets existent :
un mot trop sec, un geste impatient, un moment de faiblesse.

14. “J’aimerais qu’on me demande comment moi je vais… sans attendre une réponse courte.”

Juste quelqu’un qui écoute.
Vraiment.

15. “Je voudrais qu’on reconnaisse que je fais de mon mieux, même quand ce n’est pas parfait.”

Parce que personne n’est parfait.
Parce que tout le monde ferait différemment — mais peu savent ce que cela coûte vraiment.

❤️ Pour finir : à toi, l’aidant qui lit ceci

Si tu t’es reconnu dans une seule de ces vérités, sache que tu n’es pas seul.
Tes émotions ne sont ni faiblesse ni égoïsme. Elles sont humaines.
Parler, partager, se dire, ce n’est pas se plaindre :
c’est s’autoriser à exister.

Et tu mérites d’exister.
Autant que la personne que tu aides.